Répertoire chronologique des publications littéraires d’André-Guy Robert

Année-Période Texte Revue (Numéro) / Collectif (Éditeur) 1984-T4 La gravité Mœbius (23) 1984-12 La gravité Écrits du Canada français (53) 1985-03/04 La prison Solaris (60) 1985-05/06 La gravité Solaris (61) 1985-12 Rue Saint-Denis Écrits du Canada français (56) 1986 T3 La consigne Dixit.01 (8) 1987 Automne Zanzibar Tavern XYZ, la revue de la nouvelle (11) … Lire la suite de Répertoire chronologique des publications littéraires d’André-Guy Robert

Adagio

Je suis descendu angle Saint-Laurent et Mont-Royal. J’ai marché à un rythme lent, paisible. Les rues étaient pleines de passants, les maisons avaient gardé leur aspect de la veille, n’était-ce pas réconfortant? On n’entendait pas le tremblement des bombes, on ne trouvait pas de cadavres sur le trottoir. Tout paraissait normal, et pourtant, mon pas s’était … Lire la suite de Adagio

Pour la nuit des temps

La nuit définitive « Regarde sans frayeur la fin de toutes choses », écrivait François Maynard au XVIIe siècle[1]. Pour le poète, mourir revenait à perdre conscience, la conscience « de toutes choses ». Que mon corps cesse de fonctionner, et voici : je n’aurai plus connaissance du monde. Fin des perceptions, fin de la subjectivité, je sera dissous. « Regarde cela … Lire la suite de Pour la nuit des temps

« Job raillé par sa femme » ou « Le Prisonnier » de Georges de La Tour

Il y a quelque temps, un ami m’a donné un livre admirable : Les plus beaux textes de l’histoire de l’art choisis et commentés par Pierre Sterckx (BeauxArts éditions, 2009). L’auteur y met en parallèle des textes critiques ou littéraires et les tableaux qui les ont inspirés. Une double page a particulièrement retenu mon attention : le tableau … Lire la suite de « Job raillé par sa femme » ou « Le Prisonnier » de Georges de La Tour

La voix du vent

L’homme rentra en même temps qu’une bourrasque. Il claqua la porte et dit : « J’ai marché vite. « Sur la route, il y avait une grande voix dans les arbres. Elle devait parler aux loups parce qu’ils se taisaient. « C’est bon d’être au chaud. » Il se laissa choir dans la berceuse. Une branche obstinée frappait à la … Lire la suite de La voix du vent